La Danse à l’école à Toul
Depuis 2021, à chaque rentrée, une classe d’une vingtaine d’élèves scolarisés en CE2 démarre l’apprentissage de la danse jazz. Encadrés par la professeure de danse de la MJC de Toul, ils découvrent les divers univers esthétiques, expérimentent les étapes de la création artistique ; comment à travers la danse, exprimer des personnages, des images, des sentiments, raconter une histoire.
Une pédagogie innovante
Avec un rythme d’une à deux heures par semaine, 1 heure sur le temps scolaire et 1 heure hors temps scolaire, la professeure de danse s’appuie sur une pédagogie adaptée et un répertoire musical accessible. Les élèves progressent concrètement et atteignent rapidement un niveau technique de qualité. Ces résultats sont valorisants et contribuent à donner aux jeunes plus de confiance en eux. Ils font partie d’une équipe, apprennent à collaborer, autant d’opportunités pour explorer leur corps, l’espace, les relations à l’autre, le temps, les qualités du mouvement. Tout au long de l’année, ils participent à des manifestations (Nuit de la Danse, fête interculturelle du 1er mai, Concert de Noël, Comédie musicale de fin d’année, festival Jardin du Michel…), découvrent les lieux de pratique culturelle (Arsenal de Toul, Opéra et salle Poirel de Nancy…) et rencontrent des artistes.
Une réponse aux enjeux de notre société et une ouverture sur la vie culturelle du territoire
La Danse à l’école favorise la mixité sociale et de genre. C’est un outil efficace de lutte contre l’échec scolaire, l’isolement, la perte de confiance et le repli sur soi. Acteurs à part entière de la vie de leur territoire, les jeunes danseurs se produisent sur scène, participent à des manifestations culturelles et citoyennes organisées par la MJC et ses partenaires.
Un partenariat territorial
Le projet danse à l’école de Toul est né pour répondre aux difficultés liées à la pandémie de 2020-2021. Il est porté par les écoles Pierre et Marie Curie, la Sapinière et Moselly, l’école de danse de la MJC de Toul et la Ville de Toul.
Il se développe grâce au soutien de la Caisse d’allocation familiale, du Conseil départemental de Meurthe et Moselle et de l’État par l’intermédiaire de la Sous-Préfecture de Toul.
